Interview de Bravo a propos du clip 1000meere
Bravo : Vous vous démenez d'un rendez-vous à un autre – mais vous avez aussi maintenant fait un clip pour votre nouvelle chanson... Ce projet doit être vraiment important à vos yeux... Tom : Ca l'est. Nous voulions offrir quelque chose de tout nouveau à nos fans allemands à notre retour et les surprendre !
Bill : C'est pourquoi nous avons déjà annulé autant d'interviews et de shootings que possible...Mais jusqu'au dernier moment, c'était pas sûr que nous arrivions...
Bravo : De quoi s'agit-il dans la vidéo? Tom : Nous avons tourné dans une vieille gare qui était pleine de trains laissés à l'abandon. Je dois avouer que dans cette endroit la nuit, c'était bien épouvantable. Par moment c'était si sombre qu'on voyait plus la main devant les yeux. Pour l'histoire, nous ne voulons pas encore tout révéler, mais nous montons dans un train délaissé. En premier, il y en a un de nous qui est tout seul, ensuite nous nous retrouvons ensemble. En tous cas, le train qui roule ne s'arrête plus et nous ne voulons pas non plus. Ca va de plus en plus vite. Le train ne s'arrête ni devant les murs ni devant la mer. Et il n'a pas non plus besoin de rails.
Bravo : Ca a l'air cool. Y-a-t-il eu des moments drôles lors du tournage ? Tom : Il y a eu des milliers de moments drôles. C'était particulièrement drôle quand on a tourné la dernière scène : on devait aller sur les toits des trains. C'était à 4 mètres de haut sur une échelle déglinguée. Tout était mouillé et glissant, le régisseur criait tout le temps : « Ey les gars, ne vous bousculez pas, svp, ok ? » Mais bien sûr, Bill l'a fait, il bousculait tout le temps Georg jusqu'à ce que ça devienne vraiment dangereux et que toute l'équipe crie hystériquement... ?
Bravo : Y-a-t-il eu aussi des problèmes? Bill : Dans une scène on devait s'accrocher au train qui roulait et y'avait des machines à vent qui soufflait sur nous...
Tom (entre les deux) : La mienne s'appelait Christin (tous rient)!
Bill continue : et pour que ça paraisse vrai, ils ont mis plein de feuilles mortes et tout le bazar de la forêt, là-dedans, il y avait aussi des sacs de laine de verre. Après le troisième passage dedans, tout nous démangeait et nous grattait. C'était presque pas supportable...
Tom : En fait, ça démangeait Georg déjà de partout.
Georg (l'interrompant en rigolant) : J'ai alors pris un sac du train et je voulais le répandre secrètement dans le lit de Tom mais quand j'ai vu comme c'était dedans, j'ai pensé que ça n'était absolument pas nécessaire, c'était déjà assez sale...
Bravo : Dans la vidéo, il s'agit de démons intérieurs. Avez-vous personnellement à vous battre avec ça ? Tom : Bon... Georg a plus à se battre avec son Fridolin et son Hans droit qu'avec les démons. (tous rient !)
Bravo : Maintenant un peu de sérieux : Croyez-vous au surnaturel ? Bill : Oui bien sûr, je ne suis pas certain qu'il existe plus que ce qu'on ne voit avec des yeux humains. Mais sinon je crois beaucoup au destin et à la destinée.
Tom : Je crois pas vraiment à ça.
Bravo : Bill, tu étais, il y a quelques temps, au lit avec un grave rhume. Comment vas-tu? Bill : Je suis de nouveau en forme. J'avais toutes les pilules, tous les thés, toutes les pommades possibles etc.... mais ce qui m'a vraiment aidé, ce sont les nombreux mails de fans et vœux de rétablissement. Ils m'ont fait vraiment du bien.