Interview de Fin 2006
Dans le monde du rock, il n'y a pas de secrets: Tokio
Hotel n'est pas juste un groupe de teenagers qui
cartonne, mais tout simplement le phénomène rock
du moment. Cela faisait longtemps qu'un quatuor
n'avait pas généré une telle folie (depuis les Beatles ?)
Il faut reconnaître que l'énergir des petits gars de
Magdeburg dévaste tout sur son passage et que leurs concerts (qui affichent toujours complet) se gravent
dans les mémoires des fans comme des anthologie.
C'est d'ailleurs à la sortie de leur dernier concert parisien que nous les avons à nouveau rencontrés.
Comment s'est passé le concert ?
Bill: C'était super, nous avons adoré notre public qui a
été top, d'autant plus qu'il faisait hyperchaud dans la salle, nous avons beaucoup transpiré et malgré ça les fans ont continué à faire la fête avec nous et à beaucoup bouger.
Tom: Il y en a même qui sont restés dehors parce qu'ils n'avaient pas pu avoir de places. Cela signifie qu'il faut absolument que nous revenions pour que tous ceux qui le souhaitene puissent assistre à notre concert.
Quest-ce que ça vous fait de voir autant de Frnçais chanter parfaitement en allemand ?
Bill: Nous nous y atendions un petit peu parce que lors de notre précédent concert ça chantait déjà pas mal, mais cette fois nous avons été surpris, ils étaient géniaux. Ela nous touch d'autant plus que nous sommes assez fainéants sur les langues. Nous avons un peu honte de ne pas du tout parler français alors qu'eux parlent très bien alllemand.
Quelles différences y -a-t-il entre le publics féminins français et allemand ?
Bill: Les françaises sont habillées différament, mais au niveau de l'énergie qu'elles dégagent et du soutien qu'elles nous apportent c'est équivalent. Partout où l'on va c'est aussi puissant.
Quest-ce qui change dans leur look ?
Bill: Je ne dirais pas que les Françaises snt plus sexy que les Allemandes parce que ce n'est pas une question dêtre mieux ou moins bien habillé, mais en Allemagne les fans portent plus de couleurs alors qu'en France les filles portent surtout du noir et du blanc. Les Françaises sortent plus de l'ordinair que les Allemandes : elles portent plus de bottes, d'écharpes, de trucs un peu extravagants.
Quel public préférez-vous ?
Bill: Je ne peux pas dire qui je préfère, j'aime tous mes fans. Il y a beaucoup de différences entre eux, ils ont chacun leur caractère, leur personnalité et je les aime tous, je suis content de les voir.
Est-ce que vous captez des regards de fans lorsque vous êtes sur scène ou est-ce que vous voyez juste une foule ?
Bill: Je travaille beaucoup ma relation avec le public lorsque je suis sur scène, je suis en contact avec lui, mais quand je suis dans une grande salle c'est plus difficile. Dans les petites, j'arrive à distinguer des visages et au bout d'une heure et demie de concert, en général, je suis arrivé à "photographier" tout le monde. C'est comme ça que je m'aperçois qu'il y a des gens qui reviennent et que je reconnais au fur et à mesure des concerts.
Racontez-moi le dernier délire que vos vous êtes payé sur scène...
Bill: Ce n'est pas vraiment à nous de le dire, chaque concert est particulier et nous n'avons pas de scénario prévu, tout est spontané, donc c'est plutôt aux fans à qui il faut demander quelle est la chose spécifique qui les a touchés lors de notre concert.
Bill, tu sembles aimer la provocation, jusqu'où pourrais-tu aller ?
Bill: Cela dépend de la situation t de l'avis de chacun. Quand Marylin Manson fait des choses trash sur scène, ou Madonna arrive attachée sur une croix, ils ont bien réfléhi avant. Nous c'est pareil, on fait ce qu'on aime faire, mais ce n'est pas possible de dire jusqu'où on va aller parce qu'on ne sait pas ce que l'on sera dans dix ans. Aujourd'hui, je ne peux pas dire qu'il y a une limite que je ne franchirai pas.
Il paraît que vous allez réenregistrer votre album en anglais ...
Bill: C'est vrai, nous sommes en train d'enregistrer notre album en anglais, nous le faisons petit à petit, ce n'est pas terminé pour l'instant et ce sera uniquement pour les fans anglais, afin qu'ils comprennent nos paroles. Nous avons vraiment fait une traduction littérale de nos textes. Il ne sera d'ailleurs commercialisé qu'en Grande-Bretagne.
Est-ce difficile de chanter en anglais ?
Bill: Je ne trouve pas ça difficile, j'ai même déjà chanté en japonais pour un titre qui est sorti sur notre premier single en Allemagne ! J'adore essayer de nouvlles choses même si je préfère chanter en allemand parce que c'est la langue dans laquelle je me sens le plus à l'aise. Et j'écris uniquement en allemand.